Haka

Haka

Caryl Ferey

Quatrième de couverture:

 Capitaine de la police d’Auckland d’origine maorie, Jack Fitzgerald est hanté par la mystérieuse disparition de sa femme et de sa fille. Tant que les corps n’auront pas été retrouvés, il restera son propre fossoyeur. Cette situation dure depuis bientôt vingt-cinq ans. Lorsqu’il apprend qu’une femme au sexe scalpé vient d’être retrouvée, morte, sur la plage de Devonport, Fitzgerald se dit qu’il y a peut-être un rapport, un lien, une chose lointaine, un espoir, n’importe quoi. Contre toute attente, il va devoir enquêter en compagnie du professeur Ann Waitura, psychopathologue experte en criminologie. Ce meurtre n’est pas isolé et ils ont une semaine pour trouver le sauvage qui commet ces crimes. C’est alors que le malheur arrive, inéluctable. Avec ce premier volet d’une série consacrée aux Maoris de Nouvelle-Zélande, Caryl Férey s’est révélé comme l’un des nouveaux talents du thriller français.

Ma lecture: 

 Je ne lis pas souvent de polar et je ne connaissais pas cet auteur. Donc ce fut une découverte. Du côté de l'écriture, le style est bien différent de ce que je lis habituellement (comparaisons à l'emporte-pièce, descriptions crues...) mais on s'adapte rapidement! En le lisant, j'ai parfois eu la sensation de suivre un épisode de série policière télévisée violent avec parfois un scénario assez invraisemblable truffé de drogues, alcool, bagarres, sexe, violences et cadavres à répétition.

 Cependant, je ne dirais pas que je n'ai pas aimé la lecture de ce roman. On se laisse facilement transporter, on a envie de connaître la suite de l'histoire, le rythme est soutenu. Finalement, j'ai pensé aux films de Tarantino en lisant ce roman (Django ou Boulevard de la mort), ce qui est plutôt un compliment! Par contre, si vous êtes allergique à la violence, passez votre chemin.