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samedi 26 août 2017

Au doigt et à l'oeil

J'aime, parfois, lire des autobiographies. Il y a quelques semaines, j'ai commandé (sur un site de livres d'occasion) cette autobiographie. Françoise Huguier est une photographe française. 



J'avais, il y a bien longtemps, découpé une de ses photographies dans un magazine. C'était un support pour parler autour des lignes de composition d'une image. La voilà présentée avec le livre. 


Quelle surprise en ouvrant l'ouvrage! 
Il est dédicacé. 
Non, non. 
Pas à moi...




Si vous êtes curieux, je vous invite à lire cette autobiographie vraiment intéressante d'une grande photographe française! Vous pouvez aussi aller voir ses images sur son site: ICI.



"Celle dont l’enfance a été marquée par un épisode déterminant – elle fut enlevée, à huit ans, par des Viêt-minhs au Cambodge et resta otage huit mois dans la « jungle maudite »  –, a décidé aujourd’hui de poser des mots, et uniquement des mots, sur son étonnant parcours. Son autobiographie revient au plus intime de ses choix photographiques, à commencer par celui d’apprendre le métier comme employée en laboratoire, où elle passait ses journées dans le noir à développer des plan-films. C’est aussi le portrait d’une femme libre et déterminée qui jamais ne se laisse rien imposer et très tôt, après avoir publié ses premiers reportages dans 100 idées, Rock & Folk ou Libération, s’est lancée dans des projets personnels d’envergure, sujets d’autant de livres :Sur les traces de l’Afrique fantôme (Maeght, 1990), En route pour Behring (Maeght, 1993), Sublimes (sur le monde de la mode, Actes Sud, 1999) Kommounalki (sur les appartements communautaires de Saint-Pétersbourg, Actes Sud, 2008) ou Les Nonnes (en Colombie, Filigranes, 2013).
Françoise Huguier apparaît ici comme une exploratrice qui n’a rien à envier aux pionnières du siècle passé : Au doigt et à l’œil se lit aussi comme un formidable roman d’aventures." POLKA


BONNE LECTURE! 

vendredi 11 août 2017

Jules



Il y a quelques semaines, on m'a prêté JULES. Voilà qu'en le posant sur la table basse, tout près du FISHEYE, il apparaissait évident qu'il s'agissait du même photographe. 

Il s'agit de William WEGMAN qui peut remercier sa femme pour son insistance et la force du hasard dans le lancer de pièce de monnaie! Cela vous parait probablement énigmatique! WEGMAN ne voulait pas de chien mais.... Sa femme a eu beau jeu d'insister car ce chien nouvellement venu dans leur foyer fut une source d'inspiration qui donna un tournant très positif à la carrière de photographe de Wegman. 

Wikipedia vous informera ICI pour les détails. Après le 1er chien nommé MAN RAY, il y en eut divers autres, c'est à lire ICI. Je ne suis pas trop fan de ses photographies de chiens habillés (une recherche google vous en montrera à foison). L’anthropomorphisme à outrance ne me plaît guère. Je préfère lorsqu'il reste dans la sobriété. 



Quant au roman et/ou le magazine, voilà de quoi passer un bon moment de lecture! 


samedi 12 septembre 2015

Serial Photographer

Quatrième de couverture:

Eric Forey vous donne ici toutes les bases pour vous approprier l'exercice complexe, mais néanmoins important pour tout photographe, de la série. Celui-ci est abordé dans un premier temps sous un angle théorique et pratique. Dans une deuxième partie, l'auteur étudie plusieurs de ses propres séries, en expliquant son cheminement et en proposant systématiquement des pistes de réflexion. La dernière partie met l'accent sur le travail de photographes reconnus qui excellent dans l'art des séries photographiques. Grâce à ce livre, aux nombreux conseils de l'auteur, aux photos de très grande qualité qu'il présente, définissez votre voie et trouvez votre propre style !

Eric Forey est un photographe urbain reconnu. son univers est très graphique et coloré. Son travail original a été maintes fois repéré dans la presse spécialisée photo, et récompensé. Eric Forey fait partager sa passion de la photographie urbaine en animant des stages sur le sujet et sur la réalisation de séries photographiques. Il présente ses travaux sur son site.

Son site: KALAPHOTO.FR

Ma lecture:

Aujourd'hui la photographie se pense très souvent "en série". Voilà un livre qui explique ce qu'est une série photographique, qui vous aidera à en construire, qui vous guidera aisément... L'auteur donne une multitude de conseils qui seront source de progrès. Et ce, en prenant appui sur sa propre démarche, son expérience, ses réflexions et  ses photographies.

Un livre très intéressant à conseiller à tous les photographes!


Une lecture pour Virginie B


samedi 29 août 2015

Ce jour-là

Quatrième de couverture:

"J'ai la mémoire de toutes mes photos, elles forment le tissu de ma vie et pal Ibis, bien sûr, elles se font des signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles tissent des secrets."

 À partir d'une cinquantaine de photos, Willy Rouis dessine son autoportrait. On le suit dans ses voyages, ses virées dans les rues de Paris et sur les bords de la Marne, ses reportages aussi. Une photo, c'est un moment pris sur le vif, mais c'est aussi l'histoire d'un jour. Ce jour-là : UN autoportrait à la manière d'un Je me souviens. C'est avec émotion due ce livre feuillette à la fois son être le plus intime, son talent de photographe et son talent de conteur.

Ma lecture:

Ce livre de poche est un petit régal, simple et délicieux! Willy Ronis évoque des souvenirs liés à chaque photographie présentée. J'aurais aimé non pas une cinquantaine de photographies mais bien davantage!

Si vous hésitez, voici un lien qui vous permettra de découvrir quelques extraits: ICI


Une lecture pour Virginie B



samedi 2 mai 2015

100 HEROS

Je vous en fais part régulièrement. Vous pouvez aider RSF et ainsi participer à la liberté de la presse en achetant l'album RSF. Ce dernier numéro est une excellente révision de l'Histoire avec des photographies de 100 images ou personnalités qui ont marqué notre siècle. 



- Martin Luther King lors de la "marche sur Washington" (1963)
- Shirin Ebadi, iranienne, prix Nobel de la paix en 2003
- Roberto Saviano, italien, auteur de Gomorra
- Irène Frachon qui a enquêté sur le Mediator

ET TANT D'AUTRES !

Commandez l'album sur le site de RSF ICI 
(vous y verrez également quelques photos qui composent cet album).

Vous pouvez également le trouver en kiosque ou bien sur un site marchand. 


Pour la lecture de la semaine chez Virginie B



samedi 24 janvier 2015

Errance

Quatrième de couverture:

J'ai le pressentiment que quelque chose ne sera plus comme avant.
C'est peut-être là la vraie définition de l'errance, de sa quête, avec sa solitude et sa peur. C'est le désir que je cherchais, la pureté, la remise en cause, pour aller plus loin, au centre des choses, pour faire le vide autour de moi. Je me dois de me laver la tête... pour rencontrer le centre d'une nouvelle image, ni trop humaine, ni trop contemplative, ou le moi est aspiré par les lieux quand le lieu n'est pas spectacle, ni surtout obstacle.
Il me faut vivre cette quête qui est la mienne... Elle arrive à un moment, ni bon ni mauvais, elle est nécessaire... Pour être juste cette errance est forcément initiatique... mon regard va changer... Cette quête devient la quête du moi acceptable.

Ma lecture: 

Je continue mes lectures "photographiques" avec bonheur. J'aimerais pouvoir m'offrir plein de livres!!! Heureusement que les amis sont là pour me prêter quelques lectures passionnantes comme ce livre texte et photos de Raymond Depardon, un grand nom de la photo!

J'ai pris note de pages, de citations qui incitent à la réflexion, au questionnement... Après la lecture de ce livre, je me dis que l'errance "photographique" est un luxe, un magnifique luxe. Et quel luxe!!! Cela me fait rêver...

Voilà, ça commence ainsi: 

P5: "Un matin, je me retrouve dans le bureau du rédacteur en chef d'un grand magazine illustré, à l'initiative d'un commercial de mon agence. Nous avons parlé de voyages, de sujets, il me savait réticent à certaines photographies. Habile et sympathique. Nous avons beaucoup parlé des écrivains voyageurs 
Un mot revenait toujours dans la conversation, c'était le mot errance. Mais comment photographier cette errance et d'abord qu'est-ce que cela voulait dire?
Je promis d'y réfléchir..." 

P8: "Mais je refuse de parcourir le monde pour assouvir ce besoin obsessionnel, presque névrotique, que nous avons, nous photographes, à fixer, capturer l'histoire des êtres vivants, et remplir systématiquement nos photographies de figurants, habitants de la Terre, comme si nous étions en charge de rassurer la planète qu'elle est bien peuplée d'individus.
D'où vient cette peur du vide? 
Je veux me confronter aux lumières, aux hasards, forcer ma curiosité, m'ouvrir, briser mes idées reçues, exorciser cette peur du monde. "
"A partir de là, je choisis un format, un objectif, un appareil unique. Je pense à des photographies nettes, quelque chose de bien défini, au sens graphique du mot, pour éviter la caricature. Je veux des photographies au format vertical, où l'horizon serait à égalité entre le haut et le bas, avec trop de ciel, trop de sol, pour donner ma position, marquer ma présence et ne pas pouvoir tricher."

P20: "Je tourne autour d'un certain nombre de choses qui sont des obsessions chez moi, et il le faut, car un photographe n'existe pas s'il n'a pas d’obsessions. Je m'aperçois qu'un certain nombre de tendances, de répétitions, d'obsessions se dégagent de ce travail. C'est comme si je faisais toujours la même photo."

Deux démarches:
P22/24: "Ou l'on reste dans un endroit, ou au contraire on roule, on avance, sans jamais faire marche arrière. Ce sont même deux techniques de photographie. Quelquefois, on s'arrête dans un lieu qu'on détermine un peu à l'avance, on choisit son cadre et puis on attend que quelqu'un passe au bon endroit. Ou au contraire, on avance et on ne fait jamais marche arrière, on avance toujours, peu importe où l'on va, au hasard. Parfois on peut passer de l'une à l'autre de ces deux méthodes dans un même sujet. Il m'arrive de temps en temps de m'asseoir à une terrasse de café ou de rester debout à côté d'un lampadaire et d'attendre que les gens passent; je détermine un cadre qui me plaît et je photographie les passants, je fais des photos, les mêmes, pendant une demi-heure ou une heure. Ou alors j'avance au hasard, je règle mon appareil et j'avance. On peut dire que c'est l'errance contre la sédentarisation, contre l'unité de lieu. L'unité de temps, elle existe dans les deux cas."

La solitude
P30: "Je fais beaucoup de choses seul. La solitude est très présente dans la vie du photographe. Il faut aimer la solitude pour être photographe. Je pense que j'étais prédisposé à aimer la solitude; on me retrouvait dans les greniers de la ferme de mes parents, je fuyais la visite des cousines le dimanche après-midi. J'ai ensuite connu une longue solitude à Paris, et c'est peut-être cela qui a forgé mon caractère, d'être jeune photographe à Paris, seul. Puis, il y a eu la solitude du reporter photographe, où j'étais incapable de photographier ma chambre d'hôtel ou des choses de ma vie."

La contrainte photographique:
P48: "Pour Errance, je me suis fabriqué ma propre contrainte, en l’occurrence le format en hauteur, le choix de l'appareil, du grand angle, du noir et blanc. Parfois j'étais un peu inquiet, me disant que j'avais choisi une contrainte trop forte. Plus tard, je me suis aperçu que c'était la bonne, parce qu'on pouvait voir mon rapport aux lieux, aux gens, aux choses."


Le questionnement:
P94: "Je pense que tous les photographes doivent passer par ce questionnement, cette errance à un moment donné, pour voir quel est leur regard à l'état pur."

P114: "Je n'aime pas travailler sur les anciennes photos, je préfère travailler sur les nouvelles; elles me stimulent, elles me surprennent, elles me déçoivent, mais j'aime les voir vite. Je les oublie vite quelquefois aussi, je les laisse de côté, je les laisse vieillir, je les reprends plus tard, je suis déçu, je suis emballé, je suis enthousiaste, j'ai besoin de cela, c'est peut-être pour me raccrocher à la vie, pour ne pas vieillir trop. L'examen des planches contact est un peu une course contre la montre, contre la mort. Dans l'errance, il y a un rapport avec la mort."

P148: "Avec Errance, je ne parle pas des problèmes du monde, je parle d'autre chose, je parle de la globalisation, un mot qui est maintenant devenu très à la mode et qui est au cœur de la définition de l'errance. Cette globalisation qui fait qu'un certain nombre de lieux se retrouvent partout, dans toutes ces zones intermédiaires, est le signe de la modernité de l'errance." 

Le secret
P154: "La photographie a parfois cette forme de résumer ou de donner à voir un certain nombre de choses qui sont secrètes, qui le restent et qui doivent le rester. Il y a énormément de choses qui sont secrètes dans mon errance; elles sont là, dans ces photographies, dans ces lumières, dans ces sols et ces ciels."

P160: "Il ne faut pas attendre la fin de sa vie pour regarder ses photos. Il faut le faire tout de suite, à chaud. Pour mieux repartir, pour mieux se connaître. Et puis se faire plaisir."


Bonne lecture à vous!

Un livre pour Virginie B


samedi 17 janvier 2015

De ma terre à la Terre

Quatrième de couverture:

Le témoignage exclusif de Sebastião Salgado, l'un des plus grands photographes actuels, sur ses engagements en faveur d'une planète préservée.

Les photographies de Sebastião Salgado ont fait le tour du globe. Ses images en noir et blanc, ses portraits d'anonymes, notamment de travailleurs ou de réfugiés, et plus récemment son projet consacré aux endroits préservés de la planète sont connus pour la beauté de leurs lumières, leur force et la dignité des êtres qui s'y exprime.
Remontant le cours de ses reportages (« La main de l'homme », « Exodes », « Genesis ») et de son histoire, du Brésil à Paris – ou Lélia Wanick Salgado, son épouse, et lui ont fondé l'agence Amazonas Images –, il nous confie son amour de la photographie et nous promène à travers le monde qu'il ne cesse de sillonner, pour aller voir, comprendre et témoigner.

« Sebastião Salgado nous livre un portrait de notre monde qui parle de la voix la plus rare qui soit, cette voix qui nous dit des choses que nous ne voulons pas savoir, [...] mais qui, lorsqu'on nous les dit, s'imposent instantanément comme vraie. »
Salman RUSHDIE

Ma lecture:

J'aime beaucoup ce photographe. (D'ailleurs plus le temps passe, plus je comprends la question de ce que l'on voit d'une personne au travers des photographies qu'elle présente.
Ce que je vois de Salgado, (les photos qu'il fait et qu'il montre), m'impressionne et je suis admirative. Comme il l'explique tout au long du livre, c'est le résultat d'un travail d'équipe avec sa femme Lélia! Si vous ne connaissez pas ce photographe, je vous invite vivement à le découvrir. 

Quelques citations:

P46: "Quand on me demande comment j'en suis venu à la photographie sociale, je réponds: cela s'est fait comme un prolongement de mon engagement politique et de mes origines."

P48: "Avec Lélia, nous constations que le monde est divisé en deux, avec d'un côté la liberté pour ceux qui ont tout et de l'autre une privation de tout pour ceux qui n'ont rien. Et c'est ce monde digne et pillé que j'ai voulu, à travers ma photo, montrer à une société européenne assez éveillée pour recevoir cette interpellation."

P49: "En débarquant pour la première fois dans un pays, je comprenanis la situation et savais situer ma photographie dans le contexte. [Salgado a une formation d'économiste] J'ai toujours pu placer mes images dans une vision historique et sociologique. Ce que les écrivains retracent avec leur plume, je le retraçais avec mes appareils. La photo est pour moi une écriture. C'est une passion, car j'aime la lumière, mais c'est aussi un langage très puissant."

P62: " Je fais toujours face à ceux que je photographie dans leur environnement, dans leur action. Je ne leur demande jamais de poser, mais ils voient parfaitement que je les prends en photo et m'y autorisent tacitement. Aucune photo, à elle seule, ne peut changer quoi que ce soit à la pauvreté du monde. Cependant, additionnées à des textes, à des films et à toute l'action des organisations humanitaires et environnementales, mes images participent à un mouvement plus vaste de dénonciation de la violence, de l'exclusion ou de la problématique écologique."

P65: "La photo est une écriture d'autant plus forte qu'on peut la lire partout dans le monde sans traduction."

P106: "Cette société de consommation à laquelle nous participons tous, nous devons tous admettre qu'elle exploite et paupérise énormément d'habitants de la planète. Les tragédies provoquées par les inégalités Nord-Sud et les calamités en série que cela engendre, tout le monde doit s'en informer grâce à la radio et à la télévision, en lisant la presse, en regardant des photos. C'est notre monde, nous devons l'assumer. Ce ne sont pas les photographes qui créent les catastrophes. Elles sont les symptômes des dysfonctionnements de ce monde auquel nous participons tous. Les photographes sont là pour servir de miroir, comme les journalistes. Et que l'on ne me parle pas de voyeurisme!"


Un film de Wim Wenders est sorti récemment: LE SEL DE LA TERRE


Vous pouvez aussi découvrir le site du photographe: ICI


Belle découverte à vous!!!

Une lecture pour Virginie B


samedi 23 août 2014

polka


Polka est un magazine photographique trimestriel.  J'ai pris le temps de le lire et le découvrir durant l'été. Auparavant je ne l'avais que rapidement feuilleté chez le marchand de presse.



Je l'ai acheté pour le portfolio des images de Françoise Huguier (photo de couverture). Si vous ne connaissez pas cette photographe, n'hésitez pas à cliquer ICI: Françoise Huguier.



Par ailleurs, quelques pages sont consacrées au très beau travail de Patrick Willocq que j'ai eu la chance de voir à Arles (les photos hein, pas lui!!!).


Patrick Willocq a mis en scène avec de jeunes femmes Pygmées des pans de leur histoire personnelle. Certaines jeunes femmes Pygmées doivent vivre recluses pendant plusieurs mois après la naissance de leur premier enfant. Une cérémonie a lieu lors de la sortie de cette période de réclusion. Les photos de Patrick Willocq sont en quelque sorte une représentation de cette cérémonie. A découvrir ici: Patrick Willocq.


Pour la lecture du weekend chez Virginie B



lundi 14 juillet 2014

Bertrand Gaudillère

La galerie lyonnaise LE BLEU DU CIEL présente actuellement une superbe exposition des photographies de Bertrand Gaudillère: Des chiffres, Un visage.

Nous suivons le parcours d'un "sans-papiers" angolais, Guilherme, le combat de sa famille et du collectif de soutien. Une exposition très intéressante que je vous invite à aller voir! Prenez le temps de lire les petits textes qui accompagnent les photographies. Cependant, vite vite, il ne reste que quelques jours!


Voici quelques images:

© Bertrand Gaudillère

© Bertrand Gaudillère

© Bertrand Gaudillère

Si vous souhaitez en savoir un peu plus:




Bertrand Gaudillère fait partie du Collectif ITEM


 EXPO au BLEU DU CIEL
12 rue des Fantasques
69001 Lyon

Jusqu'au 19 juillet 2014.


samedi 12 juillet 2014

6 MOIS n°7

Décidément je suis fan de ce magazine semestriel que j'ai toujours autant de plaisir à lire et regarder!



Voici un aperçu du sommaire:




Vous le trouverez en librairie.

Ma lecture pour Virginie B.


samedi 17 mai 2014

L'agence VII pour RSF

Mon premier album RSF, je l'ai acheté en 1998. C'était des photos de Marc Riboud. Je ne les achète pas à chaque fois mais voilà, je vous présente mon 24ème album (je suis allée compter):



 L'agence VII a été créée par 7 photographes en 2001 (d'où son nom) et maintenant elle en compte 20. 
Je suis toujours intéressée par le travail des photo-reporters.
De grandes photos dans cet album!
De grands noms de la photo!

Photographies de Anastasia Taylor-Lind et Joachim Ladefoged

Une photo de John Stanmayer : WORLD PRESS PHOTO 2013

Une photo de Christopher Morris


L’information est précieuse, protégeons-là ensemble!



Une lecture pour le rdv chez Virginie

samedi 22 février 2014

6 MOIS



Toujours autant de plaisir à lire le copieux 6 MOIS, revue semestrielle de photojournalisme. Dans ce numéro (N°6), comme dans chacun, on voyage aux quatre coins de la planète:

- Les étudiants en colocation en Estonie
- Hessa, qatarie aisée, ouvre les portes de son quotidien
- Black bling bling en Afrique du Sud: les jeunes blacks qui ne pensent qu'au fric et aux vêtements de marque (loin des luttes d'antan)
- Les bénévoles américains en Haïti (on peut se poser la question des bénéfices secondaires du bénévolat!!!)
- Les roumains qui viennent travailler à l'Ouest et se construisent des palaces au pays... La maison: symbole de réussite sociale?
- Formation de sage-femme au Yemen
- Suicide assisté en Suisse
- Etc....

6 MOIS c'est toujours une lecture réjouissante!


Lecture de la semaine pour Virginie B

Bon weekend à vous.

samedi 1 février 2014

Yan Morvan

Récemment, un ami m'a prêté un livre du photographe Yan Morvan: GANG. 


Si vous avez l'occasion de l'avoir en mains, je vous le recommande vivement! 
Il photographie une jeunesse qui est bien souvent oubliée par les photographes et des quartiers qui ont été délaissés par notre société.

Si vous souhaitez connaître davantage ce photographe et son travail, vous pouvez écouter cette interview vraiment passionnante: 


Si vous souhaitez voir une exposition de ses images, c'est actuellement à Paris jusqu'au 22 février 2014:

 GANGS
Galerie SIT DOWN
4, rue saint-anastase
Paris 3ème 


Voilà mon livre de la semaine Virginie.

Bon weekend à vous!
 

mardi 29 octobre 2013

Pentti Sammallahti

Actuellement, à Villeurbanne, vous pouvez visiter une superbe exposition de photographies de Pentti Sammallahti. 

Quelques images pour vous donner envie de vous y rendre:

© Pentti Sammallahti

© Pentti Sammallahti

© Pentti Sammallahti

L'exposition est à visiter sur deux lieux proches l'un de l'autre jusqu'au 18 janvier 2014: la galerie DOMUS et l'ENSSIB.

Galerie DOMUS
Campus de la Doua
31 av. Pierre de Coubertin
69100 Villeurbanne
Lundi au jeudi 9h-17h
Vendredi 9h-16h

ENSSIB
17-21 bd du 11 novembre 1918
Villeurbanne

LIENS:

BONNE VISITE!

vendredi 25 octobre 2013

40 ans de photo-journalisme Génération SYGMA



40 ans de photo-journalisme Génération SYGMA
Michel Setboun - Marie Cousin

Quatrième de couverture:

Après Génération Sipa, 40 ans de photojournalisme, voici l'histoire de Sygma, la célèbre agence française née en 1973. A nouveau à la manœuvre: le photoreporter Michel Setboun. Il réunit, ici, 80 images fortes et donne la parole à leurs auteurs, aux piliers de Sygma (Hubert Henrotte, Eliane Laffont, Monique Kouznetzoff, Michèle McNally) et aux grands témoins de cet "âge d'or" du photojournalisme (Hervé Chabalier, grand reporter et patron de CAPA, Axel Ganz, créateur du groupe Prisma Presse, Bernard Kouchner, co-fondateur de Médecins sans frontières). Ce livre veut aussi passer le relais aux nouvelles générations engagées sur le front de l'information. Sous la direction de la journaliste Marie Cousin, 26 jeunes professionnels du Centre de Formation des Journalistes (CFJ) ont participé à cette aventure.
Un bel hommage à l'esprit pionnier de Sygma.

Ma lecture:

80 photographies de photo-reporter sont présentées dans cet ouvrage, des images qui accompagnent plus de 30 ans d'histoire,  de 1973 à 2006. Chaque photographie est accompagnée du témoignage de son auteur (quand cela a été possible). C'est d'autant plus intéressant que très souvent les photographies faites l'ont été dans des conditions difficiles, risquées, dangereuses, et que l'auteur découvrait l'impact de ses images en rentrant de reportage. Des témoignages passionnants!

Par ailleurs, Sygma fut aussi une agence qui se lança dans l'image "PEOPLE" (star du cinéma, de la chanson, princes et princesses...), une stratégie qui permit d'équilibrer les comptes de l'agence. Le photo-reportage coute cher, c'est de moins en moins rentable, il faut trouver d'autres sources de revenus. Ainsi l'agence put continuer le photo-reportage moins lucratif.
"Et puis, en 1999, le fondateur de Microsoft, Bill Gates, rachète Sygma par l'intermédiaire de sa société Corbis. Tout est en place pour la scène finale. L'homme le plus riche du monde réduira peu à peu l'agence à une banque d'images." (page17 Jean-Louis Gazignaire)

Intercalés entre ces photographies, des textes ou des entretiens avec les acteurs de l'agence (ceux qui l'ont vu naître, ceux qui l'ont accompagnée, ceux qui l'ont vue mourir) éclairent cet ouvrage de l'analyse ou du point de vue de chacun.

Si vous souhaitez voir quelques images présentées dans ce livre, il y en a ICI et ICI.

Après un premier ouvrage concernant l'agence SIPA, puis celui-ci concernant SYGMA, l'objectif serait de sortir un dernier sur GAMMA l'année prochaine, en 2014. (ICI)




 Que vous aimiez Lionel Duroy. ou Anna Gavalda., Samuel Beckett. ou Ensemble c'est tout., Babelio vous invite toute l’année à découvrir des listes de livres. sur la première communauté de lecteurs. en allant sur Babelio.com.

mercredi 10 juillet 2013

Mon lieu secret, le livre

Chers amis blogueurs;

J'ai envie aujourd'hui de vous parler d'un projet qui ne peut se faire sans vous. Depuis plusieurs mois, Ernesto Timor photographie des lyonnais d'ici ou d'ailleurs et petit à petit une chouette galerie a vu le jour. Les participants ont posé dans un lieu secret, leur lieu secret. Images après images, une ville différente apparaît, une ville que vous reconnaitrez (ou pas).
Puis l'idée d'un livre est venue. C'est grâce à vous que ce livre sera édité. La préface est écrite, les photos sont choisies et c'est par l'intermédiaire d'une souscription qu'il sera finalisé.

Quelques photographies extraites de "Mon lieu secret": 







L'ensemble des photographies est visible sur le site d'Ernesto Timor: ICI

Encore plus d'infos sur le projet: ICI

Contribuer à l'édition du livre: ICI

Article sur RUE 89 Ernesto Timor: ICI



A vos agendas:  Mon lieu secret fera l’objet d’une grande exposition photographique du 12 au 30 novembre 2013 à la Passerelle (MJC Monplaisir, Lyon 8e), en Résonance à la Biennale de Lyon 2013.


jeudi 13 juin 2013

Dulce Pinzón

A la galerie Le Bleu du Ciel, à Lyon, actuellement vous pouvez visiter une belle exposition des photographies de Dulce Pinzón.

Cette photographe a mené un projet autour de l'immigration mexicaine aux États-Unis et l'inter-dépendance économique (car si la famille restée au Mexique a besoin de l'argent de ses émigrés, les États-Unis ont besoin de cette main d’œuvre.)

Chaque photographie de la personne sur son lieu de travail est accompagnée de son nom, la ville d'origine et la ville où il travaille et enfin la somme d'argent qu'il envoie à sa famille. 


Minerva Valencia, de Puebla. Nounou à New York. Elle envoie 400 dollars par semaine

Luis Hernandez, de Veracruz. Ouvrier à New York. Il envoie 200 dollars par semaine.

Ernesto Mendez, de Mexico City. Gigolo à New York. Il envoie 200 dollars par semaine.

María Luisa Romero, de Puebla. Employée dans une laverie de Brooklyn, New York. Elle envoie 150 dollars par semaine.
Le site de la photographe: ICI


Galerie Le Bleu du Ciel
12 rue des Fantasques
69001 Lyon


Le site: ICI

Exposition jusqu'au 13 juillet 2013.

Bonne visite!
 


mercredi 5 juin 2013

Willy Del Zoppo

Actuellement, à la galerie Vrais rêves, à Lyon, une exposition très intéressante de Willy Del Zoppo: "Burning Instants". Il a photographié des objets enflammés (berceau, sapin, photographie, nounours, etc...). Des images qui sont vraiment de qualité! Le photographe nous a expliqué travailler en argentique et ensuite traiter numériquement ses images.


 
Galerie Vrais Rêves
6 rue Dumenge
69004 Lyon
Site ICI


Et si votre curiosité est éveillée, je vous invite à visiter son site qui cache de bien belles images. Allez vous y perdre.



Bonne visite!


mercredi 29 mai 2013

David Duchon-Doris

Voici un jeune photographe à découvrir.
Il expose actuellement dans une galerie lyonnaise jusqu'au 22 juin.

Je vous invite, si vous habitez Lyon ou sa région, à visiter cette exposition et pour les autres, à vous rendre sur son site.





Galerie Photostage
1 rue Camille Jordan
69001 Lyon
Site ICI


Site de David Duchon-Doris: ICI


Bonne visite!


mercredi 3 avril 2013

Erwin Olaf à La Sucrière

Le photographe et vidéaste hollandais Erwin Olaf expose actuellement à Lyon à La Sucrière. Une exposition que vous pouvez visiter jusqu'au 30 juin 2013.

Il s'agit d'une photographie maîtrisée jusqu'à ses moindre détails: décors, lumières, costumes. Rien n'est laissé au hasard.

Voici quelques-unes des images ou installations que vous pourrez découvrir sur place: 


THE KEYHOLE

Voilà une installation qui se présente ainsi:


Sur les pans de l'installation, de chaque côté des portes, des images de personnes photographiées de dos ou ayant le regard qui fuit l’œil du photographe:



Je suis invitée à m'asseoir et observer au travers du petit trou de la serrure. Oui, l'une des chaise est libre, n'est-ce pas une invitation? Un casque est là, je le pose sur mes oreilles et j'assiste à ce qui se passe à l'intérieur de la pièce. Je ne suis pas très à l'aise avec cette position de voyeuse. Je suis en train de regarder sans être vue, ne suis-je pas intrusive, ne suis-je pas témoin d'une intimité? Et cela me perturbe légèrement. La scène n'a rien de choquant mais qu'est-ce qui me retient ainsi à profiter pleinement de ma situation? Ne serait-ce pas le fait d'être prise en flagrant délit de voyeuse? Je suis une voyeuse et les autres (visiteurs de l'expo) me voient dans cette situation! Erwin Olaf nous invite à être le voyeur qui accepte d'être vu. Très intéressante expérience!


LE DERNIER CRI

Une vidéo accompagnée de photographies: dans un décor années 60 très aseptisé, une femme passe l'aspirateur. On sonne. Elle vérifie la tenue de sa robe, de sa coiffure, du bouquet... puis ouvre la porte. Plein d'humour dans cette scène. Ah le diktat des apparences... Aujourd'hui, comme hier, comme demain! Car finalement, si le décor semble du passé, la scène est ancrée dans le futur (Paris, printemps 2019).

"Chérie, tu es magnifique, laisse-moi te regarder."
 




De très belles photographies accompagnent cette vidéo:

 
 

WET

 Encore une installation qui va titiller votre voyeurisme! Une vidéo, quelqu'un sous la douche, mais entre vous et ces images, un rideau de douche. Vous observez au travers du rideau. Décidément, ma curiosité (ou bien est-ce encore cette position de voyeuse?) me pousse à déplacer légèrement ce rideau sur le côté afin de BIEN voir! Ne pas me cacher, ne pas demeurer dans cette position, trouver une issue... Me montrer à celui qui se douche! 

"S'il vous plaît madame, il ne faut pas toucher le rideau! C'est fragile!"






Dusk and Down

Une installation: 12 photos, 2 vidéos, 2 sculptures

Un côté blanc, un côté noir

On choisit l'un des côtés, on y porte toute son attention, on va apprécier les photographies présentées derrière le mur de projection de la vidéo, puis l'on se replace au centre, on se tourne maintenant de l'autre côté...





MOVING TARGETS

13 photographies et 2 vidéos dont les dimensions sont identiques aux photographies.

S'il passe trop rapidement devant cette installation, le visiteur ne verra pas les visages qui se transforment. Donc: prenez le temps!




Je ne vous dévoilerai pas davantage l'exposition.
Allez visiter.


D'autres images de l'expo proposées par la photothèque de La Sucrière: ICI

Les infos sur l'exposition en cours: ICI


Un extrait ARTE avec Erwin Olaf:




 BONNE VISITE!