jeudi 17 juin 2010

Femmes...

Un livre de Mihail Sebastian.

FEMMES

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio.


Quatrième de couverture:

Avatar de l'auteur, Stefan est un homme qui aime passionnément les femmes dans toute leur complexité humaine, alliage précieux de défauts et de qualités; il ne les aime pas seulement pour les jeux du lit bien qu'ils lui soient essentiels; d'ailleurs ce sont elles, le plus souvent, qui le veulent, qui le prennent... Sebastian nous livre ici une singulière galerie de portraits de femmes, gracieuses et papillonnantes, qui peuvent aussi accéder à la grandeur tragique, sans avoir l'ai d'y toucher.


Ma lecture

Nous suivons le parcours singulier de Stefan au cours de ses différentes rencontres féminines: Renée, Marthe, Odette, Émilie, Maria, Arabella. Je ne dirais pas qu'il aime passionnément les femmes (comme l'indique la 4ème de couverture), je dirais qu'il a un rapport amoureux particulier, parfois déroutant, parfois distant. Oui, c'est cette distance qui m'apparaît en premier lieu, comme si certes il était amoureux mais toujours réservé, sur la retenue. Engagé mais distant... Étrangement!!! Même si avec Arabella, il abandonne ses prétentions professionnelles, elle sort de sa vie aussi simplement qu'elle y est entrée. L'écriture de l'auteur donne cette sensation de distance avec les personnages. Le qualificatif qui me vient est "froide", une écriture "froide", tranchante et précise, désenchantée! Comme si les débordements sentimentaux devaient absolument être contenus mais on les sent sous-jacents. Plus que les différentes rencontres féminines, c'est l'écriture qui m'a surprise!!!

Un autre récit est ajouté à la fin de l'ouvrage: Fragments d'un carnet retrouvé.

Ce texte d'une trentaine de pages contient des passages intéressants concernant la solitude mais je l'ai trouvé trop confus, éparpillé... Quel est l'intérêt de l'avoir inséré dans cet ouvrage?

Extrait:

Il (Stefan) la découvre toute nue, couchée en travers sur le double lit conjugal, blême, les yeux brillant de fièvre. La lumière du soir, très faible à cause des lourds rideaux qui masquent les fenêtres, accentue sa pâleur et projette sur les oreillers de larges taches d'ombre.
- Tu es malade?

- Non, je t'aime.
- C'est bien beau, ma chère Renée, mais est-ce le moment de me le dire? Alors que ton mari s'inquiète et qu'il peut entrer à tout instant? Alors que tous les gens ont les yeux fixés sur tes fenêtres?
- Tu ne comprendras jamais rien. Touche-moi et vois comme je brûle. Embrasse-moi et vois comme je t'attendais. Mon mari... les gens... Toi, reste, toi.


Je remercie Babelio pour cette découverte car il s'agit d'un auteur roumain dont je n'aurais pas eu connaissance. J'ai aimé la qualité de l'écriture. Finalement, c'est presque une écriture théâtrale!


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6 commentaires:

  1. Chaque fois que je fais un coup de cœur à une blogueuse (ou un blogueur) je suis récompensée de mon travail par les liens nouveaux qui apparaissent. Cette fois-ci c'est Pastelle m'a permis de fait un lien avec toi.
    Je me suis promenée dans quelques uns de tes articles afin découvrir tes passions et ton univers et apprendre à te connaître.
    Bonne soirée.

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  2. je note cet auteur pour un prochain achat de livre

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  3. Je ne connais pas cet auteur.
    Le commentaire me donne envie de le découvrir.

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  4. C'est toujours enrichissant de découvrir des lectures inattendus avec souvent plus ou moins de succès! j'avoue avoir beaucoup de mal avec a littérature chinoise moi...
    Ma participation au défis Espana sera en ligne lundi soir;)

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  5. @ Easydoor: Merci à toi d'avoir cliqué jusqu'ici!!!

    @ Mademoiselle A: peut-être, à ce moment-là, me diras-tu tes impressions???

    @ Sissy: tu me diras?

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  6. Jamais entendu parler ... je ne suis qu'à moitié convaincue ...

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MERCI BEAUCOUP POUR VOTRE COMMENTAIRE!