Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose
Être vrai, me dépouiller des masques, oser l’abandon plutôt que la lutte, voilà qui me guide dans le périple de l’existence, où jamais nous ne pouvons nous installer. Pour demeurer fidèle à soi, pour vivre une authentique simplicité du cœur, tout un art est requis. C’est celui-ci que j’ai librement esquissé ici. Comment s’abandonner à la vie sans baisser les bras ? Comment goûter la joie sans nier le tragique de l’existence ? Comment traverser le découragement sans devenir amer ?
Ce Petit Traité de l’abandon tente de dégager un chemin vers la liberté intérieure et de dessiner un art de vivre qui permette d’assumer les hauts et les bas du quotidien. Ni mode d’emploi ni recette, juste des explorations pour découvrir quelques outils, et des exercices spirituels pour avancer. Ainsi, j’ai puisé dans la tradition philosophique et celle du zen une invitation à une vie plus simple, car le bonheur ne procède pas de l’accumulation mais du dépouillement. C’est la joie qui mène au détachement et non le contraire. D’où cet itinéraire vers l’abandon, né de mes joies et de mes blessures.
A. J.
Né en 1975, Alexandre Jollien a vécu dix-sept ans dans une institution spécialisée pour personnes handicapées physiques. Philosophe et écrivain, il est l’auteur d’une œuvre qui connaît un succès constant, avec Éloge de la faiblesse (Cerf, 1999, prix de l’Académie française) et, au Seuil : Le Métier d’homme (2002), La Construction de soi(2006), Le Philosophe nu (2010).
Ma lecture:
Plus qu'un résumé ou des impressions, voici quelques extraits:
P35: "Ce n'est pas compliqué."
"Ne pas compliquer les choses. Ne rien surajouter quand les difficultés apparaissent. Sans les nier, il s'agit de retourner au réel, de voir que l'imaginaire, comme un cheval, s'emballe et empire la situation."
P51: Le désir
" Cette pensée sur le désir pourrait simplement consister à m'interroger sur le degré de ce désir de ne pas souffrir dans ma vie. Si j'observe, je constate que ce désir-là est tenace et que, peut-être, il me fait davantage souffrir que la souffrance elle-même. Le désir de ne pas souffrir est tellement présent en moi que je me protège de la vie. Ce faisant, j'empêche ce qui me permettrait de la goûter pleinement, c'est à dire l'abandon."
P62: La détermination
"Je suis déterminé à devenir ce que je suis avec une infinie patience."
P109: La simplicité
"La simplicité, c'est bien davantage que l'acceptation de soi. C'est être avec soi, avec une infinie bienveillance. (...) Il n'y a pas de problème en dehors de l'esprit qui complique tout. Le handicap n'est pas un problème. Il le devient dès que je commence à réfléchir, à comparer, à regretter, à vouloir."
Le site d'Alexandre Jollien: ICI
Une lecture pour Virginie B
Je suis A. Jollien depuis longtemps... Ses écrits sont des consolations qui me permettent d'avancer, même si je ne suis pas toujours aussi zen que je le voudrais! Mais ton choix d'extraits correspond parfaitement à ce que j'essaie d'appliquer!
RépondreSupprimerMerci et bonne journée!
J'ai bien aimé Eloge de la faiblesse mais je ne sais pas si j'ai envie d'en lire plus....
RépondreSupprimerMerci du partage
J'ai envie de le lire car j'aime beaucoup cet auteur, bonne journée à toi, bises.
RépondreSupprimerça doit etre intéressant comme bouquin !
RépondreSupprimerJe ne connais pas cet auteur.
RépondreSupprimerMia M
Empreintedemesmots.wordpress.com
La page 51 fait penser à Epicure "Si la mort est là, c’est que je ne suis plus là, il m’est donc impossible de la rencontrer. La sagesse consiste donc à acquérir de la distance à l’égard de l’idée de la mort. Car si l’homme est occupé à penser à la mort, il ne peut être heureux."
RépondreSupprimerComment au delà de l'adhésion à ces idées, les faire siennes et en tirer le bénéfice ? Pas facile ...
C'est un exemple admirable ! Si je pouvais lâcher prise autant que je le voudrais...
RépondreSupprimerLes quelques extraits que tu proposes, me parlent ... et comme beaucoup me renvoit ce à quoi j'aspire !
RépondreSupprimerNous avions écouté Alexandre Jollien grâce à l'association "Lire dans le noir" ; un exercice pas toujours évident vu son handicap mais le propos est passionnant.
RépondreSupprimerMercredi à la bibliothèque, je cherche un de ses livres .
RépondreSupprimerBiz
Coucou Chrys, ça faisait longtemps que je n'était plus venue te dire bonjour, même si je vois tes jolies photos et les beaux projets que tu mènes sur FB.
RépondreSupprimerJe note cette lecture, qu'à mon avis, nous devrions être nombreux à lire attentivement...
Merci pour cette référence !
Bonne semaine.