Cent ans
HERBJORG WASSMO
Quatrième de couverture:
Cent ans retrace la vie de plusieurs générations de femmes. Celle de Sara Susanne, de sa fille Elida, et de sa petite-fille, Hjordis. On y découvre les hommes qu'elles ont voulus, ceux qu'elles ont eus et les nombreux enfants auxquels elles ont donné naissance. La petite Herbjorg, elle, appartient à la quatrième génération de la famille. Son histoire est celle d'une fillette qui se cache dans une grange pour échapper à son regard à lui. Elle possède un carnet et un crayon jaune qu'elle taille avec un petit canif. Sa seule issue est d'écrire pour mieux gommer les embûches trop tôt tendues par la vie. Et filer vers l'avenir comme on grimpe aux arbres pour approcher les oiseaux.
Ma lecture:
Herbjorg Wassmo, romancière norvégienne, retrace la vie de ses ancêtres et ancre son récit essentiellement autour de la vie de sa mère (Hjordis), sa grand-mère (Elida) et arrière grand-mère (Sara Susanne). Nous sommes dans un environnement parfois hostile, de froid, de mer agitée, de neige, de nuit boréale, de bateau qui échoue dans la tempête, de pêche, de maternités nombreuses, de vies rudes et de labeur.
La jeune Herbjorg parsème parfois son récit de sa propre vie enfantine, nous parle de ce carnet caché dans lequel elle écrit, effleure un secret dont elle ne dévoile finalement rien mais qu'on peut tenter de percer sans pour autant avoir de certitudes. L'auteur veut-elle nous dire que c'est la conséquence de cette lignée que d'aboutir à un secret? J'avoue que ce mystère apporte de la confusion.... Le livre se termine avec la naissance de l'auteur.
Ce roman m'a alternativement terriblement ennuyée et intéressée: parfois, l'envie de stopper la lecture et parfois un grand plaisir à la poursuivre.
Les nombreuses maternités de la lignée, et donc la multiplicité des enfants, des prénoms, des histoires de vie mènent parfois à la confusion, on ne sait plus qui est qui, on patauge. Il faudrait presque noter l'arbre généalogique de la famille. Mais finalement, c'est un peu comme ça quand on tente de tracer son propre arbre généalogique? D'autant plus que l'auteur a parfois une fâcheuse tendance à mêler les générations! Plus qu'un sommaire à la fin de l'ouvrage, il aurait fallu un arbre généalogique!
La vie de Sara Susanne est passionnante, la vie d'Elida également mais cela devient très ennuyeux lorsque Fredrik, son mari, devient malade. Là, la narration se fait longue, répétitive, interminable. Un peu comme l'est la maladie, diriez-vous! Quant à l'histoire de la mère de l'auteur (Hjordis), nous sommes un peu ballotés, noyés par les lieux et les personnages (nous en sommes à la 3ème génération), et je trouve que la déception de cette femme qui découvre un autre homme après le mariage (un homme très coléreux alors que les lettres échangées avant le mariage laissent imaginer un autre caractère) n'est pas suffisamment traitée. D'ailleurs l'auteur aurait dû, à mon goût, réduire le nombre de ces lettres et approfondir l'amère déception de cette femme maintenant mariée.
Au final, je dirais que c'est un roman très inégal et je n'ai pas été totalement enthousiasmée.
Je vous souhaite une agréable journée.
Vu ma pile qui a augmenté, je pense que je vais l'impasse sur celui ci !
RépondreSupprimerJ'aime les auteurs du grand nord mais vu sous cet angle, je vais passer celui là. J'ai plus envie de me vider la tête que de me la triturer pour garder le fil de l'histoire. Merci de ton précieux commentaire.
RépondreSupprimerMalgré une attirance vers ce livre, je crois que finalement je vais abandonner l'idée de l'acheter....merci pour ce partage...Bonne journée....
RépondreSupprimerJ' ai toujours la septième rencontre à lire et je n' y arrive pas
RépondreSupprimerJ'ai carrément pas entendu arler de ce bouquin ! Au final, je me contenterais de la lecture de ton avis :)
RépondreSupprimerMerci Chrys ... je passe mon tour !
RépondreSupprimerEn 100 ans, des hauts et des bas, des moments perdus et d'autres exaltants, des grisailles et des soleils, des déceptions et des coeurs qui palpitent, des cacophonies et des symphonies...
RépondreSupprimerAh, ah... avis intéressant !
RépondreSupprimeroui, quelque fois il y a de ces romans, qui nous laissent un sentiment d'ennuie, mais en même temps on a envie d'aller jusqu'au bout....
RépondreSupprimermais c'est cela aussi dans la vie: l'ennuie.;;-))))
merci en tout cas de nous faire partager!!;-)
je me régale dans ce livre, je ne peux pas le lâcher, c'est un voyage extraordinaire dans un climat hostile, un pays sauvage, la violence de l'amour de la mort, des naissances, j'avais lu il y a plusieurs années le livre de Dina, et je suis tombée par hasard sur cent ans à la médiathèque, je le recommande vivement
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