jeudi 10 février 2011

Jusqu'ici tout va bien!



Jusqu'ici tout va bien!
ERIC VERHAEGHE

Quatrième de couverture

J'ai 42 ans, je suis fils d'ouvrier passé au moule de l'ENA, je ne suis ni de droite ni de gauche. Et je me pose cette question: que s'est-il passé pour que nous régressions à ce point collectivement? Où est passé la France dont je rêvais enfant? Aujourd'hui, elle ne se ressemble plus. Elle me met au bord de la nausée. Elle ne porte plus les valeurs qui ont fait sa grandeur: l'engagement au service d'un idéal collectif....


Ma lecture


Je dois avouer que ce livre m'a totalement captivée pendant plusieurs heures. J'ai approché  quelques mécanismes de l'économie qu'on dit mondialisée et les répercussions sur notre quotidien, notre vie, nos difficultés, les répercussions sur les choix politiques de nos "dirigeants" qu'ils soient élus du peuple ou chefs de grandes entreprises. Si vous êtes (en quelque sorte) révolté par le discours qu'on nous offre quotidiennement par le biais des média, si vous êtes inquiet par la marchandisation galopante qui envahit notre environnement, il est alors important d'écouter d'autres discours, d'autres analyses, d'autres propositions. Il nous parle de la façon très organisée que les élites ont instaurée pour que le pouvoir et l'argent restent en leurs mains sans que nous n'y trouvions rien à redire (ou presque). Certes, ce livre ne fera pas de moi une connaisseuse de la chose économique (car mes lacunes sont immenses) mais il  a répondu à certaines de mes interrogations.: subprimes, entreprises "too big to fail", etc... Eric Verhaeghe offre en conclusion  de son livre des pistes qui méritent d'être entendues. 

Je vous invite à lire l'introduction de l'ouvrage sur le blog d'Eric Verhaeghe:

Des citations nombreuses pour saisir un peu mieux le contenu de l'ouvrage:


1/ L'économie de marché

P20: "...sous couvert du marché, nous avons collectivement glissé vers une dictature avide d'actionnaires dont le seul sujet de préoccupation est une rentabilité à court terme, indifférente au caractère durable ou non du profit qu'ils tirent des entreprises en leur possession."

P30: "Afin de subordonner la raison des clients, ils (les producteurs de biens et de services) ont développé une véritable industrie de la consommation, dans laquelle le consommateur est enrégimenté. Les principaux outils de cette industrie de la subordination sont bien connus: la publicité, la mode, le phénomène collectif." 

P33: Exemples de Zara et Apple
" L'astuce consiste à ne jamais réapprovisionner les rayons: les clients qui n'ont pas acheté le modèle pendant le mois où il était vendu ne peuvent jamais le retrouver par la suite. Cette technique de rotation rapide des stocks pousse à l'achat immédiat et favorise un engouement collectif.
La société Apple a adapté cette technique au secteur de l'informatique. La commercialisation de l'Iphone, puis de l'Ipad, s'est déroulée sur le même schéma que la mode vestimentaire." 

2/ La croissance

P58: "La croissance n'est qu'une convention comptable pour faire la somme de la production marchande d'une année dans un pays. Pour être exact, la croissance est la somme des salaires, des impôts sur la production et l'importation, et des excédents bruts d'exploitation." 

P58/59
"Par exemple, lorsqu'un enseignant transmet un savoir à un élève d'une école publique, ce bien n'est pas intégré à la croissance, parce qu'il n'est pas marchand. En revanche, il serait dispensé par une école privée payante, il serait alors intégré au calcul."

P61: "D'un côté les plus pauvres ne disposent pas de revenus qui leur permettent de vivre sans subvention extérieure. D'un autre côté, l'écart entre une minorité de revenus élevés et le reste de la population s'accroît, en faisant peser sur les classes moyennes l'essentiel de la solidarité vis-à-vis des plus pauvres."

P64: " Dans nos sociétés, il existe une forme de consentement à ces accroissements d'inégalité, au nom de l'esprit d'entreprise. Au fond, les riches s'enrichissent parce qu'ils sont des conquérants modernes, des entrepreneurs, qui osent, et leur prospérité est la juste rétribution de leurs efforts. Au contraire, les pauvres s'appauvrissent parce qu'ils ne fournissent pas les efforts nécessaires pour améliorer leur condition."

P66: "En réalité, les hauts revenus gèrent de façon très prudente leurs actifs et n'en apportent qu'une part limitée au financement de l'économie."


P72: Échec  scolaire
"La France laisse chaque année sortir de l'école plus de 100 000 jeunes (entre 120 000 et 150 000 selon les estimations), sans aucun diplôme, soit 15 à 20% de chaque classe d'âge. De façon assez cynique, cet échec scolaire coûte au citoyen chaque année entre 6,5 milliards et 10 milliards d'euros, dans l'indifférence générale." (En moyenne, un élève coûte 6 470 € par an. Si l'on admet qu'il passe dix ans à l'école pour la scolarité obligatoire de 6 à 16 ans, le coût total est de 64 700€ en pure perte.)

P73: "Au nom de la croissance, notre société s'est engagée dans une logique de mise à l'écart discrète, mais constante, d'une partie grandissante de nos concitoyens. Dans le même temps, la fraction la plus riche de la population n'a cessé d'améliorer son sort."


3/ La finance et le peuple


P 110: "La vague de privatisations que la France a connue à partir des années 1980 a permis à une noblesse d'État d'accaparer la direction des grandes entreprises. Ce phénomène n'est guère surprenant: ceux qui dirigeaient les entreprises nationalisées ont continué à les diriger après leur privatisation."

P112: "Too big to fail"
" Selon cette théorie, certaines entreprises, essentiellement des banques et des compagnies d'assurance, ne peuvent faire faillite sans entraîner dans leur chute la totalité du système financier. "

P113/114
"Dans ce cas de figure, l'économie de marché fonctionne sur un principe d'une immoralité absolue. Lorsque les grandes entreprises sont en bonne situation financière, elles distribuent des dividendes à leurs actionnaires et gèrent leur politique de profit. En revanche, lorsqu'elle sont en situation difficile, souvent du fait même de l'extrême cupidité des actionnaires qui les saignent jusqu'à les faire disparaître, les citoyens doivent financer leur sauvetage, sous peine de subir eux-mêmes le contre-coup systémique des faillites." "Les citoyens sont des taxpayers, obligés de payer, mais privés du droit de contrôler l'utilisation de leur impôt."


4/ L'État comme instrument de domination


P122/123 : TVA
"En France, paradoxalement, l'essentiel des recettes fiscales destinées à assurer cette redistribution provient des impôts indirects, notamment de la taxe sur la valeur ajoutée..." "Autrement dit, les deux tiers des recettes qui servent à financer la redistribution sont fournis par un impôt socialement très injuste, puisqu'il touche sans progressivité la totalité des consommateurs. Pire, il pénalise plus fortement ceux qui ont une faible capacité à épargner et qui consacrent l'essentiel de leurs revenus à leur subsistance."

P143: Média et consentement du peuple
"Le fait que l'aristocratie investisse massivement dans la presse est une preuve forte que sa stratégie repose sur le consentement. Tous les grands quotidiens français sont aujourd'hui la propriété de membres de cette élite, qui ont besoin de ces organes légitimes pour diffuser leurs opinions et travailler jour après jour les esprits afin de les convaincre de la fatalité de l'ordre qu'ils imposent à tous. Que l'économie de marché est rationnelle, que la mondialisation oblige à réduire les coûts du travail, que le bouclier fiscal se justifie par des raisons scientifiques, toutes ces vérités sont assénées explicitement ou non, répétées inlassablement par des médias aux ordres de propriétaires qui ont intérêt à l'érection de ces opinions en vérités indépassables. Par cette propagation idéologique extrêmement organisée, l'homme de la rue est ainsi encadré pour ne décoder son environnement social autrement que par le prisme des intérêts aristocratiques."

P144 et suivantes: Conséquences des inégalités grandissantes: la contestation.

P146: "La cupidité est devenue une règle générale au sein de nos sociétés, et les valeurs collectives sortent ruinées de cette évolution. L'appât du gain justifie toutes les transgressions, surtout quand l'exemple des pires truanderies est donné par l'élite elle-même." "L'ordre qui se construit autour de ces vices est de moins en moins accepté, de plus en plus contesté, en partie parce qu'il renforce des rentes de situation dans les couches supérieures de la société, et qu'il réduit les perspectives d'amélioration des conditions de vie par le travail.
  L'inflation législative est une réponse à ce malaise dans la société. L'État légifère pour maintenir un semblant de cohésion et d'ordre dans une société de plus en plus contestée, dont les rapports se judiciarisent chaque jour un peu plus."


P150: Politique sécuritaire
"Manifestement, la menace de répression n'est pas destinée aux délinquants. En dehors de quelques opérations ponctuelles menées devant les caméras à grand renfort exceptionnel de policiers, la politique sécuritaire n'a pas connu de modification substantielle en France sur une longue période. Les quartiers difficiles demeurent sous-dotés en effectifs et, comme l'Éducation nationale, l'administration continue à affecter dans les banlieues violentes les policiers les plus inexpérimentés, dont le seul objectif est de quitter au plus vite le territoire qu'ils ont en charge."


5/ Dette publique

P160: La mondialisation
"Elle se matérialise par la constitution de grands groupes extrêmement mobiles, qui fragmentent leur production sur l'ensemble de la planète. En ce sens, la mondialisation que nous connaissons n'est pas une mondialisation du commerce. Elle est une mondialisation du capital. Celui-ci projette sa force de production dans le pays de son choix, celui où, pour des raisons qui lui sont propres, il trouve le plus d'intérêt à s'installer."

P164: Et fermeture des frontières
"La grande hypocrisie de la mondialisation consiste à offrir une très grande liberté de circulation aux capitaux, qui peuvent disposer à leur guise de la main-d'œuvre partout dans le monde, mais à priver la main-d'œuvre de cette même liberté vis-à-vis du capital. Ainsi, partout dans les pays occidentaux fleurissent des politiques d'immigration extrêmement restrictives, destinées à enfermer les salariés dans les pays à faible coût horaire, sans espoir de pouvoir améliorer leur situation."

P167/168: La Chine
"Grâce à une monnaie peu chère, les produits chinois sont vendus à des prix imbattables sur nos marchés, de telle sorte qu'aucune concurrence ne peut être soutenue par les pays occidentaux. Cette stratégie vise évidemment à affaiblir le plus possible le tissu industriel dans nos pays, pour renforcer le poids de l'appareil productif chinois. Cette pratique déloyale fait peser une véritable menace sur les emplois industriels occidentaux, puisque la Chine affaiblit la totalité du tissu productif de nos pays, en envahissant nos marchés sans contrepoids possible. Ce phénomène est différent de la délocalisation, dans la mesure où la production n'est pas ici transportée d'un pays occidental vers la Chine. En revanche, il produit les mêmes effets que la délocalisation..."

P168/169: Les pays émergents (dont la Chine) grâce aux recettes liées à leurs exportations accroissent leurs investissements dans les pays occidentaux. Vous savez par exemple que les États-Unis, mais aussi la France, sont des pays extrêmement endettés. Auprès de qui? De pays qui achètent nos dettes.  

"Dans l'hypothèse où la Chine cesserait brutalement de financer les déficits publics américains, l'économie américaine s'effondrerait, entraînant avec elle l'ensemble du monde, Chine comprise."

"Sans les réserves de change des pays émergents, les pays occidentaux ne pourraient pas financer efficacement leurs déficits publics et se trouveraient rapidement asphyxiés économiquement.
Vue sous cet angle, la mondialisation apparaît donc moins comme une logique de développement commercial, mais beaucoup plus comme une vaste opération de financement des pays occidentaux par l'épargne des pays émergents." 


CONCLUSION


P178: "Une république juste doit garantir à chaque citoyen un droit d'information sur l'utilisation des contributions publiques." 

1/ La fiscalité directe plutôt que la fiscalité indirecte.
2/ Une parfaite transparence de l'utilisation du denier public: aucun principe de confidentialité!
    Rendre public la liste des détenteurs de la dette de l'État. (Qui finance notre dette?)
3/ Tous les étrangers contribuables devraient avoir le droit de vote.

Une symétrie (égalité) d'information:
Exemple: Un employeur connaît votre rémunération, vous devez connaître la sienne. 

P181: "La publication de la rémunération des dirigeants, dans sa totalité, auprès de ses salariés, oblige en effet à penser autrement l'ensemble des politiques d'une entreprise. Elle oblige le dirigeant à justifier auprès de ses collaborateurs les raisons pour lesquelles il s'octroie des augmentations indues, sans lien avec son apport propre à la prospérité collective, lorsque ce cas se produit. En outre, elle contraint les employeurs à ne rien cacher sur la façon dont ils conçoivent la rémunération du travail."

La place du savoir
P182: "Notre système républicain devrait s'attaquer sans faiblir à la question de l'échec scolaire, qui constitue le plus grand scandale social et financier de notre temps."

Les actionnaires
P186: "La propriété privée n'est pas contraire à la démocratie, et les détenteurs de capitaux ne peuvent se comporter en tyrans vis-à-vis d'autres citoyens, sous prétexte qu'ils louent leur force de travail. Les salariés doivent donc disposer d'une parfaite information sur les détenteurs de capitaux et sur leurs décisions. La liste des actionnaires doit être publiée, avec le nombre d'actions que chacun détient." 

Information du consommateur:
P187/188:
"Les produits vendus devraient être totalement transparents et l'information du consommateur absolument complète sur les conditions de production." 
Composition, coûts réels de fabrication (notamment pour les produits de mode), conditions de production (notamment pour les produits importés).

Lutter contre l'asservissement des producteurs face aux centrales d'achat en informant le consommateur notamment des marges de profit. 


L'auteur conclut sur le DROIT AU BONHEUR du PEUPLE.






VirginieB nous demande comment nous verrions le monde si nous l'imaginions parfait. J'avoue que j'ai quelques difficultés à répondre à la question en ces termes. Tout simplement parce que la perfection est quelque chose qui n'est pas de notre monde et que, comme elle le souligne, la perfection a une définition qui est toute personnelle et individuelle. Ce qui est parfait pour moi, je doute que cela le soit semblablement pour autrui.  La perfection risque parfois de devenir une dictature qui s'impose à autrui comme des diktats. Par contre, je voudrais un monde meilleur. Pas parfait (car l'imperfection a son charme... parfois) mais meilleur. 

Un monde meilleur, cela se définit et se construit collectivement. Un monde meilleur est un monde dans lequel le pouvoir, l'argent et les décisions ne sont pas le fait de quelques uns mais de tous. Un monde meilleur est un monde dans lequel chacun peut avoir sa place qui ne soit pas un asservissement, d'où qu'il vienne, quelque soit son origine culturelle ou sociale. Un monde meilleur est un monde qui ne prédétermine pas la place que nous aurons plus tard dans la société par le prestige de sa naissance. 


En attendant que ce monde-là existe...

Je vous souhaite une excellente journée!

30 commentaires:

  1. *** Un peu de politique et l'espoir d'un monde meilleur voilà deux bonnes raisons pour moi de lire ce livre ! MERCI CHRYS ! :o)
    Bon jeudi à toi, à tes enfants et à tes petits ! GROS BISOUS ! :o) ***

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  2. Très intéressant. Tu me donnes envie de le lire moi aussi.

    Bisous et belle journée à toi !

    *

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  3. merci pour tous ces extraits !
    Plein de bon sens et de réalisme en effet !!

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  4. extra.. et marrant, car hier j'avais fait un poste à ma sauce, sur ce vie au quotidien qui devient difficile.. je savias certaines choses, mais tes citations me renforcent dans mes idées..
    oui, un livre à lire.. merci pour ce partage..

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  5. il a l'air très intéressant ce livre, faut que je le note dans ma liste de livres à lire !!!
    Merci pour la découverte !!!
    Bonne journée !!!

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  6. Oh que oui Chrys, un monde meilleur et surtout plus juste !

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  7. et dire que tout cela est vrai... que le voile de la démocratie flotte, mais de façon si illusoire.

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  8. Merci Chrys pour ce billet que je viens de lire, et qui me donne bien sûr envie d'aller voir plus loin (à lire absolument)

    Comment se laisser anéantir sans rien faire ?
    Quand on y parle de rémunération des dirigeants qui s'octroient un salaire, voici un exemple:

    (((( ex que je connais dans ma région: de 8000€ le PDG s'augmente à 24.000€ en ne demandant que l'avis du CA qui ne peut pas refuser car on leur promet aussi de l'augmentation !!!!
    et les ouvriers, eux, ils peuvent travailler sans espoir d'augmentation ou alors on leur lâche 1€ de + l'heure pour les faire taire et encore !!!))))
    Quelles sont les justifications du patron pour s'octroyer ce salaire ???
    Pour ce faire, il emploie moins d'ouvriers, qui eux, débordés par les chantiers doivent courir dans tous les sens et estiment ne pas faire correctement leur travail!!!!

    Si tous les gars du monde voulaient
    se donner la main !!!!!!!!!!!!!

    Bonne journée malgré tout,

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  9. Des pistes effectivement à explorer. Sur la lente déliquescence de l'Etat providence, tu peux lire Tony Judt : Retour sur le XXème siècle... entre autres. Il existe des alternatives au tout libéral. Il faut y croire ;)

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  10. Ca a l'air intéressant, merci pour ce billet! ;o)

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  11. Tu m'as vraiment donné l' envie de le lire

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  12. Un livre que j'ai très envie de lire.
    C'est un sujet en plus que je maîtrise assez mal. Je pense que je pourrai en apprendre beaucoup grâce à cet ouvrage.

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  13. Tiens une idée de lecture à laquelle je n'aurais pas pensé, merci !

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  14. J'ai juste envie d'ajouter: "... mais l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage" !!!
    EX membre du MEDEF... peux-t-on lui faire confiance ?
    Merci pour cette découverte.
    BISOUS.

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  15. la perfection est un haut sujet philosophique, ca tombe bien j'adore refaire le monde, merci pour ta participation !

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  16. Le titre c'est LA phrase culte du film LA Haine ...
    rien à voir ...
    ou presque ...!

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  17. Un idée de lecture.... enrichissante!
    Bonne soirée

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  18. J'aime ta perception d'un monde meilleur !

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  19. Bon, ben faudrait que je le lise aussi, celui là !!!

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  20. Intéressant... mais j'aurais peur d'être démoralisée...

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  21. Bcp de vérité(s) dans ces extraits, merci pour le compte-rendu Chrys. Le plus triste c'est que l'auteur n'est pas le premier à les écrire. Mais avant que ça change, c'est une autre paire de manches...

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  22. je trouve ta participation RENVERSANTE ...du coup, si j'avais un peu de courage, je me mettrais à lire ce livre ! pourtant rien que de lire ton article , ça m'a foutu le bourdon...

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  23. En formation actuellement sur les différentes politiques enfance et jeunesse, un livre qui me semble intéressant mais que je ne lirai pas immédiatement...Bonne soirée...

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  24. J'en suis en plein dedans en ce moment avec l'économie ! :D

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  25. Très intéressant mais je n'émetterais aucune idée sur le sujet car je suis étrangère ;)

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  26. Je n'ai pas particulièrement entendu parler de ce livre mais il m'intéresse. Je vais revenir lire en détails tous les extraits.

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  27. Merci pour cette présentation très sympathique de mon livre. Je suis évidemment à votre disposition pour en reparler.
    Amicalement.

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  28. Excellent article !

    Merci pour cette découverte, j'ai mis le blog de l'auteur dans mes favoris.

    BM

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  29. Extrêmement interessant ! un livre que je pense pouvoir offrir à mon chéri, il ne lis pas beaucoup mais apprécie ce genre d'ouvrage !

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MERCI BEAUCOUP POUR VOTRE COMMENTAIRE!