mardi 29 octobre 2013

Pentti Sammallahti

Actuellement, à Villeurbanne, vous pouvez visiter une superbe exposition de photographies de Pentti Sammallahti. 

Quelques images pour vous donner envie de vous y rendre:

© Pentti Sammallahti

© Pentti Sammallahti

© Pentti Sammallahti

L'exposition est à visiter sur deux lieux proches l'un de l'autre jusqu'au 18 janvier 2014: la galerie DOMUS et l'ENSSIB.

Galerie DOMUS
Campus de la Doua
31 av. Pierre de Coubertin
69100 Villeurbanne
Lundi au jeudi 9h-17h
Vendredi 9h-16h

ENSSIB
17-21 bd du 11 novembre 1918
Villeurbanne

LIENS:

BONNE VISITE!

vendredi 25 octobre 2013

40 ans de photo-journalisme Génération SYGMA



40 ans de photo-journalisme Génération SYGMA
Michel Setboun - Marie Cousin

Quatrième de couverture:

Après Génération Sipa, 40 ans de photojournalisme, voici l'histoire de Sygma, la célèbre agence française née en 1973. A nouveau à la manœuvre: le photoreporter Michel Setboun. Il réunit, ici, 80 images fortes et donne la parole à leurs auteurs, aux piliers de Sygma (Hubert Henrotte, Eliane Laffont, Monique Kouznetzoff, Michèle McNally) et aux grands témoins de cet "âge d'or" du photojournalisme (Hervé Chabalier, grand reporter et patron de CAPA, Axel Ganz, créateur du groupe Prisma Presse, Bernard Kouchner, co-fondateur de Médecins sans frontières). Ce livre veut aussi passer le relais aux nouvelles générations engagées sur le front de l'information. Sous la direction de la journaliste Marie Cousin, 26 jeunes professionnels du Centre de Formation des Journalistes (CFJ) ont participé à cette aventure.
Un bel hommage à l'esprit pionnier de Sygma.

Ma lecture:

80 photographies de photo-reporter sont présentées dans cet ouvrage, des images qui accompagnent plus de 30 ans d'histoire,  de 1973 à 2006. Chaque photographie est accompagnée du témoignage de son auteur (quand cela a été possible). C'est d'autant plus intéressant que très souvent les photographies faites l'ont été dans des conditions difficiles, risquées, dangereuses, et que l'auteur découvrait l'impact de ses images en rentrant de reportage. Des témoignages passionnants!

Par ailleurs, Sygma fut aussi une agence qui se lança dans l'image "PEOPLE" (star du cinéma, de la chanson, princes et princesses...), une stratégie qui permit d'équilibrer les comptes de l'agence. Le photo-reportage coute cher, c'est de moins en moins rentable, il faut trouver d'autres sources de revenus. Ainsi l'agence put continuer le photo-reportage moins lucratif.
"Et puis, en 1999, le fondateur de Microsoft, Bill Gates, rachète Sygma par l'intermédiaire de sa société Corbis. Tout est en place pour la scène finale. L'homme le plus riche du monde réduira peu à peu l'agence à une banque d'images." (page17 Jean-Louis Gazignaire)

Intercalés entre ces photographies, des textes ou des entretiens avec les acteurs de l'agence (ceux qui l'ont vu naître, ceux qui l'ont accompagnée, ceux qui l'ont vue mourir) éclairent cet ouvrage de l'analyse ou du point de vue de chacun.

Si vous souhaitez voir quelques images présentées dans ce livre, il y en a ICI et ICI.

Après un premier ouvrage concernant l'agence SIPA, puis celui-ci concernant SYGMA, l'objectif serait de sortir un dernier sur GAMMA l'année prochaine, en 2014. (ICI)




 Que vous aimiez Lionel Duroy. ou Anna Gavalda., Samuel Beckett. ou Ensemble c'est tout., Babelio vous invite toute l’année à découvrir des listes de livres. sur la première communauté de lecteurs. en allant sur Babelio.com.

lundi 21 octobre 2013

La Part-Dieu avec Image Contact

Avec l'association Image Contact, nous organisons quelques fois des sorties photos. C'est l'occasion de pratiquer en groupe et également, après coup, de voir la différence de nos regards sur un même lieu. Choix des sujets photographiés, cadrage, traitement des images, au final nous avons bien souvent des images très différentes.

Un dimanche matin, nous étions cinq: Awena, Matthieu, Serge, Charly et moi-même.
Nous sommes allés nous balader dans le quartier de la Part-Dieu. 

Voici mes photographies:

1

2

3

4

5

6

7

Vous retrouverez prochainement quelques unes de nos photographies sur le blog d'Image Contact:
ICI.

Pour l'instant T chez Nikit@.

Je vous souhaite une belle semaine.


vendredi 18 octobre 2013

L'île des oubliés



L'île des oubliés
Victoria Hislop

Quatrième de couverture:

L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux... et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d’une forteresse vénitienne ? Pourquoi, Sophia, la mère d'Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets... Bouleversant plaidoyer contre l'exclusion, L'Île des oubliés, traduit dans vingt-cinq pays et vendu à plus de deux millions d'exemplaires, a conquis le monde entier.

Ma lecture:

Une lecture bien agréable! Par contre, j'ai parfois trouvé les personnages un peu stéréotypés: il y a la gentille et la méchante sœur, il y a la mère dévouée et parfaite, etc... Mais on passe un bon moment.



lundi 14 octobre 2013

Peindre le feu

Durant cette première période de l'année, avec ma classe de moyenne section, nous avons travaillé autour du thème des pompiers. Je me demandais comment nous pourrions peindre le feu. Le plus simple, quand on n'a pas trop d'idées, c'est de demander aux élèves et en faisant, les idées viennent!

 Au coin regroupement: jour1

Présentation de photographies, de dessins représentant le feu.
Moment de langage.
Puis questionnement: "Quelles couleurs pour peindre le feu?"


On apporte les couleurs du feu.
On propose différents outils.
Des volontaires viennent faire des essais.


Plusieurs essais:







Au coin regroupement: jour 2

Je montre les premiers essais l'un après l'autre et les élèves sont invités à retrouver quel outil a été utilisé.
Ensuite, je pose l'outil sur la feuille d'essai.


Comment donner un mouvement aux flammes du feu?
La flamme qui monte.


Réalisation individuelle de la peinture: les jours suivants
jaune
orange
rouge
et encore jaune
 


Lorsque les peintures sont sèches, collage de la silhouette.
Merci à Jacqueline qui a découpé toutes les silhouettes!



Affichage

Des étapes de la recherche et des réalisations:






La classe des petits pompiers a bien travaillé!




vendredi 11 octobre 2013

Les débutantes


Les débutantes
Courtney Sullivan


Quatrième de couverture:

Bree, Celia, April et Sally avaient quitté leurs chambres de bonnes et emménagé à l'étage principal. Elles laissaient leurs portes ouvertes pendant la journée et criaient simplement pour se parler. Elles se vautraient sur les divans du salon après le repas du soir, se racontant des ragots et se lisant à voix haute des passages du New Yorker et de Vogue.» Elles se sont connues et aimées à l'université de Smith, haut lieu de la culture féministe. Le temps, le mariage, la vie d'adulte les ont séparées, jusqu’à la disparition de l'une d’entre elles. Face aux déceptions de l’existence, rien n'est plus précieux que les souvenirs et les amies des années de fac. Bree, Celia, April et Sally vont s'en rendre compte.

Ma lecture:

Nous découvrons ces quatre jeunes filles alors qu'elles arrivent dans leur nouvelle université. Nous allons les suivre durant plusieurs années.

Au début de la lecture, j'ai eu un peu de difficulté à "fixer" ces quatre personnages. Peut-être est-ce dû au style de l'écriture qui laisse une large place aux passages dialogués (ou bien au dialogue rapporté)? L'auteur a peut-être voulu souligner le pépiement des jeunettes? Ces adolescentes qui ne cessent de parler, parler, parler... Elle a dit que..., elle a répondu que..., elle a rétorqué que.... J'avoue que cela ne m'a guère enthousiasmée!

Si dans l'ensemble, l'histoire de ces quatre filles est intéressante, j'ai trouvé la lecture un peu longuette! Sur les 543 pages du roman, je suis certaine qu'en retirer une centaine rendrait le roman beaucoup plus concis, plus palpitant, plus construit! Je me suis parfois ennuyée et oui, j'ai sauté des pages! Finalement, je trouve ce roman très inégal tant du point de vue de l'écriture que de la construction de l'histoire.

Quant à l'explication, à la fin du roman, concernant la disparition d'April, on n'y croit pas du tout! Si se battre pour l'indépendance féminine, c'est se cloitrer... Moi je vous avoue que je n'y comprends rien!


lundi 7 octobre 2013

Couverture du cahier

Dans mon emploi du temps, avec ma classe de moyenne section, j'organise les ateliers "peinture" en seconde partie de la matinée. Chaque jour, un groupe d'élèves passe et ainsi, en fin de semaine, tout le monde est passé. Pour commencer l'année, nous avons réalisé la couverture du cahier.

Comme la peinture est sortie, la table installée, nous en profitons pour que l'après-midi une activité peinture soit proposée aux élèves mais cette fois-ci plus librement. J'aime bien que tout ne soit pas continuellement "cadré" et qu'ainsi, chaque élève puisse patouiller, peinturlurer à sa convenance! En début d'année, cela fait souvent des peintures "patouilles" mais progressivement, en cours d'année et surtout en fin d'année, on constate une évolution importante. Dans ces moments de "peinture libre" ils reprennent les acquis de toute une année scolaire.

La couverture du cahier:

 

 Les outils:
Une présentation des outils avant de se lancer dans la réalisation.
Avec le pinceau plat, on va faire le cadre.
Avec..., on va faire...
Etc...



Les élèves à la réalisation:




Avant de glisser ce travail sous la couverture du cahier, une petite expo dans notre coin:




Belle semaine à vous!


vendredi 4 octobre 2013

Les gens heureux lisent et boivent du café


Les gens heureux lisent et boivent du café
AGNES MARTIN-LUGAND

Quatrième de couverture:

« Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. […] J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »

Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.

L’histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique, tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n’a d’autre choix que de faire avec.

Ma lecture:

Un an après le décès de son mari et sa fille, Diane demeure dévastée par le chagrin. Seul un départ, pense-t-elle, pourrait lui redonner goût à la vie. Ainsi arrive-t-elle en Irlande. Elle y loue un cottage. Évidemment un voisin, bourru et désagréable, Edward, avec lequel les relations ont mal commencé, va finalement s'avérer être l'homme qui va (r)éveiller son désir. 

 Au final il faut accepter quelques clichés pour apprécier la lecture:

- Non que le chagrin et la mélancolie soient réservés à une catégorie aisée de la population, qu'une femme puisse demeurer plus de 18 mois sans travailler et sans aucun soucis financiers me laisse toujours dubitative. Il est évoqué succinctement dans le roman, pour pallier à cet écueil que son mari avait en quelque sorte tout prévu au cas où...  Et comme par magie, elle retrouve son café littéraire à son retour d'Irlande et n'a plus qu'à y faire le ménage, quelques commandes, et hop c'est reparti. 
- Edward, le voisin si bourru et si peu aimable va devenir un homme très romantique qui l'emmène sur une île, un homme doux, protecteur, etc...
- La "bataille" avec une rivale et la crédulité d'Edward.

Un livre rapidement lu, parfois très émouvant et d'une écriture agréable. J'ai passé une bonne soirée en le lisant.

Bonne lecture à vous!